BALLINIPITT » Projets » Architecture » Industrie et infrastructure » Château d’eau Kirchberg
Le site se situe dans une zone protégée d’intérêt communautaire Natura 2000, ce qui implique un certain nombre d’exigences environnementales qui doivent être prises en considération. Le projet s’intègre harmonieusement dans son environnement et son identité correspond parfaitement au contexte forestier grâce aux multiples textures et couleurs de la façade qui accueille des espèces animales locales.
Le château d’eau est composé de deux cuves (600 et 400 m3) avec une capacité totale de 1 000 m3. Il sera alimenté par l’eau provenant des sources de Glaasburen, par le biais de la station de pompage Glaasburen, ainsi que par le Sebes à partir de la chambre à vannes située sur le boulevard Pierre-Frieden, la conduite d’eau de refoulement de la station de pompage vers Kirchberg étant déjà en place. Le site a été choisi aussi pour sa situation en hauteur par rapport au reste du plateau ce qui présente un fort avantage pour le fonctionnement du château d’eau.
La construction de 49 m de hauteur en béton armé s’élance avec 2 fûts en béton reprenant les circulations verticales et soutenant les 2 cuves d’eau indépendantes.
La façade se compose en deux parties, d’une part un béton matricé préfabriqué et d’autre part des tambours en acier remplis de lamelles en bois. Chaque lamelle est inclinée avec un angle bien précis et permet ce jeu de mouvement et perméabilité de la façade. L’intégration dans cette zone Natura 2000 a axé les choix vers des matériaux naturels sans traitements, l’isolation visible utilisée est en liège, les lamelles en bois de mélèze et douglas environnent. Plusieurs nids sont intégrés à la construction à des hauteurs appropriées aux différentes espèces (chauves-souris, martinet, faucon). La terrasse panoramique en toiture permet de contempler se ballet continu d’oiseaux.
Ce projet a non seulement pour vocation l’intégration avec son biotope mais aussi d’apporter au Maître d’ouvrage un édifice esthétique, fonctionnel et technologique qui permettra de répondre aux besoins du plateau du Kirchberg.